Les enjeux sont multiples.
On manque cruellement en France de professionnels compétents dont les autistes ont besoin :
• Les orthophonistes sont soumis à un numérus clausus qui limite l’accès.
• Les psychologues et les éducateurs, dans leur très grande majorité, ne sont pas formés aux connaissances actualisées sur l’autisme.
• La formation initiale des médecins n’est pas non plus adaptée.
La plupart des formations initiales de ces professionnels n’ont jamais été actualisées et on continue à enseigner des connaissances dépassées et dangereuses.
Au-delà d’une meilleure formation des professionnels qui leur permettra de poser les bons diagnostics et d’avoir le soutien éducatif dont chaque personne a besoin, trois grands axes d’amélioration paraissent aujourd’hui nécessaires :
• d’abord aider massivement les familles par du soutien éducatif à domicile, mais aussi des lieux de répit.
• développer l’accès au milieu ordinaire : les enfants autistes sont peu scolarisés (40%), les adultes ont peu de possibilités de travailler et vivre en milieu ordinaire, l’accès aux soins somatiques reste compliqué.
• contrôler l’argent public affecté à l’autisme pour qu’il aille uniquement à des professionnels et services reconnus compétents. Si des plans successifs ont amélioré un peu la situation des enfants (diagnostic, interventions), les adultes restent globalement à l’abandon.