Si les formes d’autisme sont nombreuses et s’expriment différemment, on a pu cependant identifier deux grands types de signes communs :
• Une particularité ou déficit de la communication, par exemple : peu ou pas du tout de langage, ou langage bizarre, des écholalies (répétition inadaptée des derniers mots entendus ou de morceaux de phrases), communication non-verbale absente ou inadaptée, difficulté à exprimer ses émotions, non-compréhension de l’implicite et second degré… ainsi que des particularités des interactions sociales, par exemple : non adaptation des regards, du respect des tours de paroles, manque d’empathie, incapacité à partager un intérêt, hyper-perception, sens du détail …
• La présence de stéréotypies. Ce sont des comportements répétitifs, par exemple : répétition involontaire et rythmique des mêmes mots, gestes ou rituels, des actions répétitives, intérêts ou activités restreints ou obsessionnels (ex : routine, focalisation sur un sujet, train, météo, animaux) et une perturbation à l’imprévu.
Mais au-delà de ses traits communs, il existe une grande diversité de signes, de plus évolutifs.
Les personnes autistes sont extrêmement hétérogènes dans leurs compétences et leurs fonctionnements. Certaines vont parler beaucoup quand d’autres vont présenter des difficultés d’expression, certaines vont avoir besoin de temps pour réaliser des apprentissages que d’autres vont parfaitement maîtriser ou encore complètement ignorer.
Cette grande diversité de formes de l’autisme est notamment liée au fait que l’autisme est très souvent accompagné d’autres troubles ou pathologies (troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité, déficits intellectuels, trisomie 21…) qu’il faut identifier de manière distincte de l’autisme.